France-Bélarus

Découverte du Bélarus (anciennement Biélorussie)

Le 4ème Projet international thématique ‘Illusion du temps’

28/11/2004

L’Académie Biélorusse des Beaux Arts célèbre l’art contemporain de la photographie, six talents sont présentés: trois biélorusses, deux allemands et un français, qui, s’aidant de l’?il, de l’objectif de l’appareil photographique et de l’objet photographié illustrent pour nous ‘l’illusion du temps’.

L’exposition est présentée:

– du 3 au 28 novembre 2004, au Musée régional des Beaux-Arts Pavel Maslenikov de Gomel
– du 1er au 29 décembre 2004, à la galérie d’art de Gavriil Vastchenko de Gomel.

Participants au projet :

– Youri Alissevitch (Biélorussie)
– Mikhaïl Borozna (Biélorussie)
– Bogdan Konopka (France)
– Olga Sazykina (Biélorussie)
– Udo Scheel (Allemagne)
– Timm Ulrichs (Allemagne)

Bogdan Konopka, Polonais d’origine et citoyen français depuis plusieurs années déjà.

La conception de son travail, qui doit beaucoup à sa qualité de journaliste, a conduit Bogdan Konopka à exposer ses photos dans plusieurs pays et notamment en France, où il a obtenu de prestigieuses distinctions comme celle du Grand Prix de Vevey en 1998.

Lorsqu’il a gagné le Grand Prix de la ville de Vevey, en 1998, Bogdan Konopka était un parfait inconnu. Aujourd’hui, grâce à ses séries Reconnaissances et Paris en gris, le photographe français d’origine polonaise est une des étoiles montantes de la photographie. Exposé actuellement à Berlin et Minsk, adepte du travail à la chambre, il poursuit une quête archivale du territoire en mutations.

Le Grand Prix de la ville de Vevey était très important pour Konopka, car il offrait 40000 francs pour la réalisation d’un projet « Photographier les pays d’Europe centrale après la chute du communisme ». En Biélorussie, Konopka était le premier photographe « occidental » à avoir passé la frontière. Ses photos ‘biélorusses’ montrent le côté que l’on veut plutôt cacher. Ses images sont des témoignages visuels de lieux fragiles, qui ne sont pas classés comme monuments historiques, mais qui ont une importance dans l’histoire,

C’est une vision très pessimiste et très noire. Mais Konopka a trouvé un esprit commun qui a dominé les pays de l’Est: le manque d’argent, le manque de progression dans tous les domaines, le retard technologique par rapport aux Occidentaux.

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