France-Bélarus

Découverte du Bélarus (anciennement Biélorussie)

A la mémoire de Sholem-Aleykhem, écrivain juif mondialement connu

12/06/2004

Suite à un oukase d’Alexandre 1er de Russie, les cinq millions de juifs vivant en Europe de l’Est furent, depuis 1804, confinés dans un territoire de quelques centaines de kilomètres autour de Kiev (Pologne, Lituanie, Biélorussie, Ukraine, Galicie et Moldavie). L’accès des Juifs aux grandes villes était strictement réglementé. CHOLEM ALEIKHEM, né en 1859, de son vrai nom Cholem Rabinovitch, est un écrivain mondialement connu.

Conférences – Lectures

Samedi 12 juin à 15h00 – Lectures en yiddish

‘A la mémoire de Sholem-Aleykhem’ avec Gérard Frydman, Charles Goldszlager et Yitskhok Niborski

Entrée libre.

Maxime Gorki disait de lui: ‘Une littérature qui possède des écrivains d’une telle classe, mérite de tenir un rang d’honneur dans la littérature mondiale.’ Ses œuvres les plus connues sont incontestablement : Tevié le Laitier – Menachem Mendel – Motel fils du chantre – Les Petites gens de Kasrilevke. Il décrit le « shtetl » de l’époque où la vie économique en Malorossie était en pleine mutation. Naissance du capitalisme après l’abolition du servage en 1801. Construction du chemin de fer, accès à l’instruction publique profane, la « gymnasie ». L’ancien ordre patriarcal figé dans son immobilité moyenâgeuse commençait à s’ébranler. Les filles de Tevié le Laitier, ce brave homme du peuple, si fier de sa sagesse biblique, qui parle toujours avec un « midrach », eh bien sa fille Hodel se marie avec un révolutionnaire et le suit en Sibérie, l’autre se marie avec un « goy » et se convertit au christianisme. Dans cet ouvrage, comme dans beaucoup d’autres, c’est Tévié – qui parle et raconte sa vie à Cholem Aleikhem. Mieux vaut rire que pleurer. Tevié n’aime pas pleurer, et Cholem Aleikhem dit:  » Ma Muse est pauvre mais gaie. » Dans Menachem Mendel, il se moque de l’homme qui court après la fortune et échoue dans toutes ses entreprises. Il s’adapte très mal à la vie moderne. Ce personnage est ridicule et Cholem Aleikhem l’appelle « luft-mensch » qui s’occupe de « luft-gecheft » c’est-à-dire qui vit de l’air, et toutes ses occupations ne sont que du vent. N’empêche que d’autres juifs ont bien réussi à s’adapter à cette transformation économique, ils ont développé le commerce et l’industrie et contribué fortement

Les conférences et les lectures ont lieu, sauf indication contraire, à la Maison de la Culture Yiddish-Bibliothèque Medem:
– 18, passage Saint-Pierre Amelot
– 75011 Paris

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La tour de Kamenets « Belaya vezha »

La tour de Kamenets « Belaya vezha »

La Tour de Kamenetskaya « Belaya vezha » est un splendide exemple de l’architecture militaire, avec une hauteur de 30 m et un diamètre de 13,6 m, elle est la copie parfaite d’une tour de jeu d’échecs.

Школа сыраробства PasterMilk

Школа сыраробства PasterMilk

Віншуем усіх сыравары і аматараў сыроў з адкрыццём Ecole PasterMilk. Школа Сыравараны пачала сваю працу і запрашае ўсіх хто хацеў бы атрымаць практычныя веды французскага сыраробства.

Le métro de Minsk parmi les moins chers d’Europe

Le métro de Minsk parmi les moins chers d’Europe

InInsider a classé les capitales les moins chères du continent sur la base du coût de base d’un tarif, ou de la durée minimale du trajet, entre deux gares de leur réseau de transports en commun. Minsk et Kiev se partagent la première place du classement.

Concert Paris-Minsk

Concert Paris-Minsk

Shuma, projet le plus populaire de la scène électronique biélorusse, aura l’honneur d’ouvrir la soirée musicale. Son clip « Clouds » est entré dans la short list du festival « Gulf of Naples Independent Film Festival ». Le concert « Minsk - Paris » sera également...

Au Bélarus, l’histoire oubliée des « enfants de France » rapatriés en URSS

Au Bélarus, l’histoire oubliée des « enfants de France » rapatriés en URSS

Quand elle a embarqué dans un bateau pour l’URSS il y a 70 ans, Ianina Statchko était loin de s’imaginer qu’elle ne reverrait plus son pays natal: la France. Cette retraitée de 88 ans vivant au Bélarus fait partie de ces « enfants de France », comme les a surnommés la presse bélarusse, emmenés par leurs parents qui avaient cru aux sirènes de la propagande soviétique et répondu à la vague de rapatriement lancée par Moscou.