France-Bélarus

Découverte du Bélarus (anciennement Biélorussie)

116.000 euros réunis pour le projet de laboratoire biélorusse Criirad

9/10/2006

Libéré en août 2005, le professeur Bandajevski était arrivé en avril à Clermont-Ferrand, où il a été nommé ‘professeur invité’, grâce notamment à une bourse du conseil régional.

La Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (Criirad) avait réuni 116.725 euros pour le projet de laboratoire indépendant au Belarus chargé d’étudier les retombées de la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

En plus de ces dons en liquide, la Criirad a également collecté près de 200.000 euros de matériel pour l’équipement du laboratoire d’anatomopathologie auprès de scientifiques français.

« Avec ce matériel, on a l’assurance que le laboratoire indépendant aura un équipement semblable à tous les laboratoires d’anatomopathologie » français, selon Romain Chazel, vice-président de la Criirad, chargé du dossier bélarusse.

Pour le moment, la demande d’autorisation d’ouverture du laboratoire doit encore être examinée par une commission d’enregistrement bélarusse, après avoir obtenu le feu vert du ministère de la Justice.

La Criirad cherche maintenant des financements pour un local, pour les salaires des chercheurs et les différents frais qu’occasionneront l’ouverture du centre de recherche, même si toutes ces démarches sont suspendues à la décision bélarusse. Pour ce faire, la Criirad va solliciter notamment les collectivités locales qui l’ont déjà appuyé par le passé, comme les régions Rhône-Alpes, Auvergne, Nord-Pas-de-Calais, ou la ville de Paris, avant de pouvoir éventuellement répondre aux appels à projet de l’Union Européenne.

Le laboratoire bélarusse sera dirigé par Galina Bandajevskaïa, l’épouse du scientifique Iouri Bandajevski, qui a passé 5 ans en prison, après avoir accusé le Belarus d’avoir caché la véritable ampleur de la catastrophe de Tchernobyl et ses conséquences.
Ancien recteur de l’Institut d’Etat de médecine de Gomel, ville bélarusse à 100 kilomètres de Tchernobyl, M. Bandajevski était considéré comme un prisonnier d’opinion par Amnesty International, et il ne peut rentrer dans son pays.

Libéré en août 2005, le professeur Bandajevski était arrivé en avril à Clermont-Ferrand, où il a été nommé « professeur invité », grâce notamment à une bourse du conseil régional. Mais ce poste ne dure qu’un an et le scientifique n’a, à ce jour, aucune garantie qu’il pourra poursuivre ses recherches en France par la suite.

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