La France reste très préoccupée par les derniers développements en Biélorussie, en particulier par la répression dont font l’objet les manifestations pacifiques qui se tiennent quotidiennement à Minsk depuis le 18 octobre. Ces manifestations font suite aux scrutins du 17 octobre dernier, qui n’ont pas permis aux électeurs biélorusses d’exprimer librement leur volonté.
La France rappelle à cet égard les conclusions de la mission d’observation de l’OSCE, auxquelles elle souscrit pleinement, ainsi que la déclaration de l’Union européenne du 20 octobre:
La France relève par ailleurs les mesures prises par les autorités biélorusses à l’encontre des responsables de l’opposition, telles que l’agression dont a été victime M. Lebedko et les emprisonnements de M. Statkevitch et de plusieurs membres du mouvement ‘Zubr’. La France est disposée à examiner avec ses partenaires de l’Union européenne et la communauté internationale toute mesure qui pourra contribuer au renforcement de la société civile biélorusse et à l’évolution de la Biélorussie vers la démocratie et l’Etat de droit.’
– (La France pourrait-elle décider de sanctions à l’encontre de la Biélorussie ?)
– ‘Les mesures qui pourraient être prises feront l’objet d’une concertation, essentiellement mais pas exclusivement, avec nos partenaires de l’Union européenne. Pour l’instant, nous sommes préoccupés, nous suivons la situation de très près mais nous n’avons pas encore envisagé de mesures particulières. J’ajoute que des mesures ont déjà été prises qui sont des interdictions de délivrances de visas à un certain nombre de dirigeants biélorusses. Des mesures supplémentaires ne sont pour l’instant pas envisagées mais si nécessaire et dans le cadre de concertations européennes et au-delà, d’autres mesures pourraient être envisagées.’
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