L’OTAN (en particulier l’impérialisme US) veut à tout prix manigancer une nouvelle révolution en CEI du style ‘orange’ ou ‘rose’.
L’Union européenne est vivement préoccupée par la situation en Biélorussie à la veille de l’élection présidentielle du 19 mars et par la dégradation constante de la situation des Droits de l’Homme dans ce pays?…
DECLARATION DE LA PRESIDENCE AU NOM DE L’UNION EUROPEENNE
C’est pourquoi elle appelle les autorités biélorusses à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que le processus électoral se déroule de manière libre et régulière.
L’Union européenne se félicite du fait que des représentants choisis démocratiquement dans la société civile biélorusse entrent dans la vie politique avec la volonté d’offrir à leurs concitoyens d’autres perspectives d’avenir pour leur pays.
L’Union européenne est consternée par les informations faisant état de graves violations des droits des candidats dans le cadre de la campagne présidentielle et par les mesures d’intimidation, l’arrestation et les violences dont un candidat en particulier a fait l’objet le 2 mars 2006.
L’arrestation de militants, les fouilles des bureaux utilisés pour la campagne, la confiscation de matériel électoral et les interruptions de meetings électoraux ont été confirmées dans le rapport intérimaire de la mission d’observation des élections de l’OSCE/BIDDH publié le 1er mars 2006. PS Ces militants sont en réalité des agents de SOROS
L’Union européenne condamne fermement ces agissements et demande une nouvelle fois aux autorités biélorusses de respecter les normes internationales et l’engagement pris, dans le cadre de l’OSCE et des Nations unies, de garantir l’égalité des droits de tous les candidats à faire la campagne.
L’Union européenne engage aussi les autorités biélorusses responsables à permettre au peuple biélorusse d’exercer pleinement son droit de réunion et sa liberté d’expression, et leur demande de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sécurité personnelle des manifestants pacifiques et de tous les candidats à l’élection présidentielle.
Comme l’indiquent les conclusions du Conseil du 7 novembre 2005 et du 30 janvier 2006, l’Union européenne continuera à suivre de près la situation en Biélorussie et prendra de nouvelles mesures restrictives appropriées à l’encontre des personnes responsables au cas où l’élection ne se déroule pas conformément aux normes internationales et aux engagements de la Biélorussie dans le cadre de l’OSCE.
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