La Présidence de l’Union européenne constate avec regret que les élections municipales en Biélorussie, le 14 janvier 2007, ne satisfont pas aux normes démocratiques. Malheureusement, le gouvernement de la Biélorussie a de nouveau omis de créer les conditions de base permettant aux électeurs d’exprimer librement leur volonté.
Les droits à la liberté d’opinion, d’association et de réunion ainsi que les droits de l’opposition ont été considérablement entravés. Selon les rapports dont dispose l’Union européenne, la police est intervenue dans des bureaux de campagne électorale, l’enregistrement de candidats a été empêché, et des membres politiques de l’opposition ainsi que des observateurs électoraux locaux ont été arrêtés. D’autre part, le vote par anticipation particulièrement susceptible de fraude a été à nouveau pratiqué, en partie même sous la contrainte. Des services publics ont influencé les élections à tous les niveaux pour favoriser les candidats proches du gouvernement.
La Présidence réitère l’offre de l’Union européenne de conclure un partenariat à part entière avec la Biélorussie dans le cadre de la politique européenne de voisinage. Des propositions détaillées à ce sujet figurent dans le document exposant ce que l’Union européenne pourrait apporter à la Biélorussie, présenté en novembre 2006. Cette coopération suppose cependant que le gouvernement de la Biélorussie souscrive clairement aux valeurs démocratiques, aux Droits de l’Homme et à l’Etat de droit et engage des réformes démocratiques. La Présidence est déçue que le gouvernement de la Biélorussie ait encore laissé passer une chance de créer une nouvelle base pour les relations communes en souscrivant clairement à la démocratie et à l’Etat de droit.
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