La coentreprise d’Alcatel et du chinois TCL serait candidat à l’acquisition de la troisième licence de téléphonie mobile qui sera mise en vente en Biélorussie.
Les pays de l’Europe Centrale et de l’Est présentent un paysage des télécommunications extrêmement contrasté, composé à la fois :
– de pays en phase de » rattrapage accéléré » tels l’Estonie, la Hongrie, la République tchèque, la Slovénie, la Pologne et la Slovaquie ;
– de pays qui ont engagé leur processus de modernisation et de libéralisation des télécommunications mais qui peinent à le mettre en œuvre : la Roumanie, la Bulgarie, la Lituanie et la Lettonie ;
– de pays, enfin, qui, hormis un timide démarrage de la téléphonie mobile, semblent » faire du sur place » depuis la fin de l’ère communiste. C’est le cas de l’Ukraine, de la Biélorussie, de la Moldavie, de l’Albanie, de la plupart des Républiques de l’ex-Yougoslavie et de la Russie – les régions de Moscou et de Saint- Petersbourg exceptées.
Dans ce contexte, quelques grands opérateurs européens continuent à » creuser leur sillon » et à renforcer leur présence en Europe Centrale et de l’Est : c’est, en particulier, le cas de Deutsche Telecom et de France Telecom, mais aussi, à une échelle plus modeste, des opérateurs nordiques TDC – ex TeleDanmark – et Telenor.
Le parcours accompli en 10 ans par les pays les plus avancés d’Europe Centrale et de l’Est a conduit à un développement de l’offre de services et des usages qui les situe aujourd’hui à un niveau quasi équivalent à celui des pays d’Europe de l’Ouest, avec des taux de pénétration de l’ordre de 40 à 50 % pour la téléphonie fixe, de 50 à 65% pour la téléphonie mobile, de 15 à 20 % pour l’Internet ainsi que des taux de digitalisation du réseau de 85 à 100 %.
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