Les pressions exercées sur les ressortissants d’origine polonaise en Biélorussie ne relèvent pas d’un problème bilatéral entre les deux pays mais sont révélatrices de l’évolution du pouvoir à Minsk. La France fera valoir cette position dans le cadre des discussions en cours avec ses partenaires européens en vue d’adopter rapidement une position ferme et sans équivoque sur la question des Droits de l’Homme en Biélorussie.
La France exprime sa solidarité sans faille avec la Pologne dans la nouvelle crise qu’elle traverse avec les autorités biélorusses et qui a amené le gouvernement polonais à rappeler son ambassadeur à Minsk. Nous constatons une fois de plus que cette situation préoccupante s’inscrit dans la continuité de la répression grandissante des forces politiques de l’opposition, de la société civile, des syndicats et des médias indépendants en Biélorussie. Cette répression avait été condamnée par une déclaration du 14 juin de l’Union européenne.
Nous réitérons l’appel lancé alors aux autorités biélorusses pour qu’elles respectent l’Etat de droit et mettent un terme à ces actions, qui empêchent le développement des relations entre l’Union européenne et la Biélorussie.
Les pressions exercées sur les ressortissants d’origine polonaise en Biélorussie ne relèvent pas d’un problème bilatéral entre les deux pays mais sont révélatrices de l’évolution du pouvoir à Minsk. La France fera valoir cette position dans le cadre des discussions en cours avec ses partenaires européens en vue d’adopter rapidement une position ferme et sans équivoque sur la question des Droits de l’Homme en Biélorussie.
(Est-ce qu’il y a des sanctions qui peuvent être envisagées contre la Biélorussie ?)
– Il y a déjà des sanctions adoptées par l’Union européenne. Nous verrons si la question doit être posée à nouveau.
0 commentaires