France-Bélarus

Découverte du Bélarus (anciennement Biélorussie)

Alexandra Exter

28/01/2004

Alexandra Alexandrovna Grigorovitch, plus connue sous le nom d’Alexandra Exter, est née le 6 janvier 1882, à Biélostock, dans la province de Grodnienska, non loin de la frontière polonaise. On ne sait pas grand chose de ses premières années, si ce n’est qu’elle appartenait à une famille biélorusse de la bourgeoisie aisée.

Alexandra Exter

79,00 €

Pages : 448
Illustrations : 600

ISBN : 2-914388-27-6
Livre d’art – monographie

Extrait :

Elle avait trois ans lorsque ses parents allèrent s’ins-taller à Kiev. Elle y fut inscrite dans le meilleur établissement de la ville, l’École Sainte-Olga, aux majestueux bâtiments. Elle y fut, comme le souhaitait son père, élevée dans le respect des bonnes manières, des traditions et de la foi orthodoxe. Elle y obtint en 1899 son diplôme de fin d’études avec d’excellentes notes.

Ses goûts la menèrent à l’École des Beaux-Arts, dont elle fut l’élève de 1901 à 1903.
En 1904, elle épousa son cousin Nicolas Evguiéniévitch Exter, riche avocat, mariage qui semble avoir été placé sous le signe de la raison plutôt que de la passion. Toutefois, Ardengo Soffici, qui connut bien l’artiste, affirma en 1912 que des liens affectifs intenses unissaient les époux.

Son mariage assura à Alexandra Exter un statut social enviable. Elle conserva d’ailleurs ce nom toute sa vie, même lors d’un remariage ultérieur, et c’est celui que l’histoire de l’art a retenu.

Belle, élégante, cultivée et riche de surcroît, elle fut rapidement l’une des femmes les plus en vue de la ville. Sa vocation artistique n’en pâtit certes pas : le 14 novembre 1906, elle écrivit au directeur de l’École des Beaux-Arts 1 pour demander y être admise en en tant qu’auditrice libre. Elle quitta l’établissement le 7 janvier 1907. Elle en conserva des amitiés fidèles, dont celle de ses collègues Aristark Lentoulov, Oleksandr Bogomazov et Alexandre Archipenko, qu’elle retrouverait plus tard à Paris.
Loin d’être une ville de province endormie, « Kiev aux quatre cents clochers », siège du premier État russe au IXe siècle, témoigna dans les années-charnières du XIXe et du XXe siècle d’un intense renouveau intellectuel et artistique.

La ville était fière de son passé. En 882, le prince Oleg y avait fondé la « Rous kiévienne ». En 988, le prince Vladimir y avait fait baptiser tout son peuple dans le Dniepr. Dotée d’un sentiment identitaire profond, Kiev était donc le noyau politique de la Russie moderne autant que son berceau religieux, et nul ne s’étonnait que les monastères y fussent aussi des écoles.

Kiev était donc conservatrice, au point d’être qualifiée de « rempart de l’obscurantisme russe ». Tenue par une classe de fonctionnaires, que trois genérations de russificateurs y avaient postés 4, elle s’appuyait aussi sur des propriétaires fonciers, suppôts de la réaction engraissés sur les terres prises aux Polonais et obstinément dédaigneux des élégances de la capitale. Centre agricole, quasiment sans prolétariat industriel, et peuplé de petits bourgeois réactionnaires, Kiev était une ville chauvine.
Ce qui ne rend que plus contrastée la vocation d’Alexandra Exter, Européenne avant l’heure.

Toutefois l’évolution même de Kiev, à l’aube du XXe siècle, s’y prêtait plus qu’il y paraît. En effet, une élite se constituait dans la capitale de l’Ukraine, indépendante des diktats des deux grandes métropoles de l’Empire, Moscou et Saint-Pétersbourg. Son ambition était de relever le défi intellectuel et artistique de ses séduisantes et exigeantes rivales.

Les grands vents de l’histoire favorisèrent sans doute cette fermentation. L’Empire du Tsar de Toutes les Russies subissait les premières secousses de la Révolution. Le Dimanche Sanglant du 9 janvier 1905, à Saint Pétersbourg, consterna la nation. La mutinerie de l’équipage du cuirassé Potemkine à Odessa, le 14 juin, l’effraya. Et d’autant plus que ces événements alourdissaient les défaites cuisantes de la guerre russo-japonaise et l’anéantissement de la Flotte impériale à Moukden et à Tsoushima. Pis ou mieux : le 17 octobre 1906, Nicolas II mit fin à des siècles d’absolutisme en concédant les libertés démocratiques à ses sujets et en autorisant la création d’une assemblée nationale, la Douma 5.

Ce fut donc sous le souffle d’un orage imminent que les jeunes artistes de la génération d’Exter lancèrent une foison d’expositions. Groupant des artistes d’une importance internationale, tels que Bonnard, Braque, Gleizes, Kandinsky, Rouault, Signac, les Salons d’Izdebski, expositions itinérantes imaginées par un sculpteur d’Odessa, Izdebski et également nommés Salons d’art International, triomphèrent.

Pierre le Grand avait jadis ouvert les fenêtres de la Russie sur le monde. Elles s’étaient refermées. Cette fois-ci, ce furent les descendants de ses sujets qui se chargèrent de les rouvrir.

Kiev devint un lieu de rencontre et une étape obligée dans les voyages des artistes. Et ce fut ainsi qu’elle devint le berceau du Futurisme littéraire et pictural
L’atelier d’Alexandra Exter, dans la mansarde de la maison familiale, au 27, rue Foundouklievskaya, devint l’un des salons de l’élite intellectuelle de Kiev. La rue, bordée de marronniers et débouchant sur l’artère principale de la ville, les Kréchiatiké, est désormais immortalisée, d’ailleurs, par un tableau d’Exter datant de 1913, La rue Foundouklievskaya le soir, exposé en 1913-1914 sur les cimaises du Soyouz Molodioji ou Union de la Jeunesse, association fondée à Saint Pétersbourg par un groupe de peintres et de théoriciens de l’avant-garde, et réexposé plusieurs fois par la suite.

Exter donnait des cours, comptait beaucoup d’élèves, se montrait accueillante, organisatrice, pédagogue, généreuse et dotée d’une grande curiosité intellectuelle. Plusieurs futurs acteurs d’un chapitre immense de l’art russe et international s’y retrouvèrent là, dont les incontournables Vladimir et David Bourliouk, protagonistes majeurs de la nouvelle aventure artistique russe.

Plus tard, son atelier acueilla El Lissitzky, la poétesse Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam, Ilya Ehrenbourg, Alexandre Taïrov, directeur du Théâtre Kamerny, les danseuses Bronislava Nijinska et Elsa Kruger…
Exter scintillait déjà au cœur du tourbillon.

Le Cubo-futuriste Olexandr Bogomazov évoque, dans ses Krechiatiké , sa silhouette élégante dans les rues de Kiev, coiffée d’un grand chapeau à plumes. Et elle-même se serait représentée dans Trois figures féminines (Musée National Ukrainien de Kiev), vétue de rouge, avec ses deux amies, Sobatchko un petit chien en laisse, et Davidova.

2. Premier voyage à Paris

Pionnière de l’art, Exter fut aussi une voyageuse impénitente. En 1907, elle partit seule pour Paris, et s’installa dans une pension de famille tenue par Madame de Bouvet, au 64, boulevard de Port-Royal .
Une colonie d’artistes russes se constituait déjà à Paris : Léon Bakst, le grand décorateur des Ballets russes, y était déjà installé depuis 1894, de même que Vroubel, dont Exter ne pouvait ignorer la décoration de la cathédrale de Saint Vladimir, à Kiev, à deux pas de chez elle.

Piotr Kontchalowsky était arrivé en 1897, suivi par Somov et Konstantin Korovine. Alexis Jawlensky y vint plusieurs fois, en 1905, 1907 et 1911, Alexandre Chevtchenko y demeura en 1905 et 1906, Pétrov-Vodkine arriva en 1905, et Sonia Delaunay en 1907.

Les Fauves avaient été révélés par le Salon d’Automne de 1905 et notamment Luxe calme et volupté de Matisse. En 1906, Matisse exposa La joie de vivre au Salon des Indépendants. La même année, Gontcharova, Kouznetsov, Kandinsky et Larionov arrivèrent en compagnie de Serge Diaghilev, fondateur de la célèbre revue Mir Isskoutsvo, « Le Monde de l’Art » : grâce à Diaghilev, en effet, ils participèrent à un Salon d’Automne mémorable entre tous, puisqu’il fut celui de la rétrospective Cézanne (mort l’année précédente).

Paris était alors le grand creuset artistique du XXe siècle naissant Le noyau des artistes russes installés à Paris s’enrichit au fil des ans : Prokofiev, Stravinsky, Chagall, Puni, Soutine… En 1912 trois femmes peintres, Lioubov Popova, Véra Pestel et Nadiejda Oudaltsova, vinrent s’initier au cubisme et, sur les conseils déjà avisés d’Exter, Popova choisit l’Académie de la Palette, Pestel les ateliers de Metzinger et de Le Fauconnier et Oudaltsova, celui de Dunoyer de Segonzac. En 1913, son amie Véra Moukhina était massière dans l’atelier de Bourdelle.
Les présences féminines étaient au début du siècle, fortes, on le voit, dans le couple esthétique France-Russie.
Cette première émigration n’était pas unique et n’avait encore rien de politique : il faut, en effet, pour comprendre la personnalité et la carrière d’Alexandra Exter, rappeler que le début du XXe siècle constitua un moment sans doute unique dans l’histoire de l’Occident. Ce fut le seul où la culture transcenda les nationalités. Un gigantesque faisceau de courants intellectuels et artistiques parcourut librement le monde de Moscou à New York et le confluent naturel en était Paris.

Outre les Russes, on y comptait des colonies allemande, polonaise, italienne, espagnole, belge, suisse, hollandaise… Américains du sud et du nord complétaient le puzzle. Qu’on songe : le Polonais Marcoussis, le Japonais Foujita, le Bulgare Pascin, le Hollandais Mondrian, le Roumain Tzara, les Italiens Marinetti, Soffici, Boccioni, Modigliani, les Espagnols Picasso et Gris, les Allemands Lehmbruck et Max Ernst, le Hongrois Czaky, et le Tchèque Kupka, le Mexicain Diego Rivera, avaient changé Paris en une nouvelle Cosmopolis.

Alors que Matisse et Le Fauconnnier exposaient avec La Toison d’Or à Moscou en 1909, Marcel Duchamp exposait en I913 son célèbre Nu descendant l’escalier à la non moins célèbre Armory Show de New York. Mercereau, correspondant de la revue russe La Toison d’Or, choisissait les œuvres, et les articles étaient publiés simultanément en russe et en français. Le jeu des influences croisées défie l’inventaire. Fauvisme, Cubisme, Futurisme, Section d’Or, Orphisme, Simultanéisme, Synchromisme et leurs rameaux divergents, Rayonnisme, Suprématisme, Constructivisme…Chaque abeille faisait son miel comme elle l’entendait.
Montparnasse résonnait de tous les accents du globe, et même de la langue française chère au cœur de tous ces artistes en transit, car elle était celle de la Déclaration des Droits de l’Homme.

Exter récitait par cœur des passages entiers de Rimbaud; elle dédia même l’une de ses toiles au poète « Iz Artoura Rimbo ». Nous savons en effet par son ami Bénédikt Livchitz que trois poètes brillaient au firmament d’Exter, outre Rimbaud : Jules Laforgue et Vélimir Khlebnikov.
L’échantillonnage des marchands était aussi éloquent : Daniel-Henry Kahnweiller, Rudolf Bing, Léopold Zborowski rivalisaient avec Ambroise Vollard et Durand-Ruel. Sans parler des collectionneurs, tels l’Américaine Gertrude Stein et l’Allemand Wilhelm Uhde. Ce fut d’ailleurs chez « La Grande Gertrude », rue de Fleurus 6, qu’Exter put admirer quelques-uns des plus fameux Pïcasso des périodes bleue et rose.

Incidemment, Exter parlait donc le français raison-nablement bien, puisqu’elle rendit visite au philosophe Henri Bergson, qui venait de publier cette année-là L’Évolution créatrice.

Une telle visite peut surprendre : qu’est-ce qui pouvait bien attirer une jolie femme russe, artiste émancipée, chez l’austère philosophe ? La réponse est opportune, parce qu’elle éclaire l’œuvre d’Exter d’une lumière révélatrice.
La thèse majeure du livre de Bergson est que l’Être étant mouvement, il est en même temps changement. Il en découlait que la plus grande intensité d’être accompagne la plus grande intensité de mouvement. C’est là une idée dont la recherche du dynamisme, qui inspira toute l’œuvre d’Exter, découlait naturellement. À elle seule, elle eût suffi à expliquer l’extraordinaire popularité de Bergson. Certains interprètes la rattachèrent au néo-vitalisme philosophique de Reinke et Driesch, qui séduisait particulièrement les Allemands et les Russes (mais qui trouva également de profonds échos dans le Futurisme italien). On conçoit donc l’interêt particulier des Russes pour le philosophe français.

De surcroît, Bergson avait avancé, dans l’Essai sur les données immédiates de la conscience, que c’est par l’intuition que l’être humain appréhende la véritable nature des choses. Une telle idée – qui suscita toutefois des interprétations excessives, donc erronées – lui valut évidemment un succès considérable dans les milieux artistiques.

Bergson influença beaucoup les milieux littéraires, et notamment Marcel Proust. Mais l’œuvre d’Exter fut une autre illustration de sa pensée.
Un facteur inestimable et exceptionnel pour le rayonnement de cette pléiade fut la presse, où les poètes et écrivains avaient alors leurs entrées. Qu’on songe que Guillaume Apollinaire rédigeait les chroniques sur « La vie anecdotique » au Mercure de France, qu’il dirigea plus tard Les Soirées de Paris et la collection d’art de l’éditeur Figuière, dont Gleizes fit le portrait. André Salmon, parangon du cosmopolitisme (il était parti à seize ans pour Saint Pétersbourg, y avait vécu cinq ans et parlait couramment le russe), tenait la chronique de la vie artistique à L’Intransigeant. Maurice Raynal travaillait au Gil Blas et André Warnod à Comœdia. Blaise Cendrars, l’auteur de la Prose du Transsibérien, participa évidemment aux échanges russo-français. Waldemar George, critique épris de l’art russe, lui rendit d’ardents hommages dans L’Amour de l’art des années 1920.

Témoins directs de l’explosion artistique, ces auteurs furent pour elle les bouches de la Renommée. Ils firent et défirent aussi des réputations. Leur pouvoir était immense.
Un homme en particulier joua un rôle déterminant dans la vie d’Alexandra Exter, et ce fut son concitoyen Serge Férat, de Kiev, de son vrai nom Serguei Yabstretzoff. Il était le frère de l’une des égéries de la société parisienne, la baronne d’Œttingen, et la fit inviter chez celle-ci, boulevard Berthier. Comme il était lié avec Apollinaire, futur directeur de la revue Les Soirées de Paris, Exter fit la connaissance du poète…et s’abonna à la revue.

Exter huma dans l’air de Paris des alcools plus puissants encore que ceux de Kiev. Comme l’écrivit son ami et premier biographe, Jacob Tugendhold, Paris stimulait en elle « la soif d’être de son temps  » (en français dans le texte), concept alors nouveau et d’une force difficile à concevoir un siècle plus tard. Elle voulut « vivre à l’unisson avec son temps, l’atmosphère de Paris, avec ses musées, ses expositions, ses ateliers, ses livres et revues « .
Mais, quel que fût son plaisir de participer au foisonnement intellectuel et social et de fréquenter La Closerie des Lilas, le Bal Bullier ou La Rotonde, son tempérament de créatrice ne s’y dissipa certes pas.
Paris enseignait ce que Barrès appela le « culte du moi », c’est-à-dire la recherche de l’originalité profonde. Dans ce carrousel artistique où naissaient, se développaient et s’affrontaient tant de mouvements, post-impres-sionnisme, fauvisme, cézannisme, cubisme, Exter cherchait Exter.
Ainsi advint ce qu’on a appelé « l’esclandre de la Grande Chaumière ».
L’incident mérite d’être rapporté parce qu’il éclaire un aspect majeur de son œuvre : celui de son rapport au Cubisme.

Coïncidence : l’année de son arrivée, 1907 donc, fut aussi celle de la publication posthume de la fameuse lettre de Cézanne à Emile Bernard, datée du 15 avril 1904, où l’on trouve le passage-clé de la genèse du Cubisme :
« Permettez-moi de vous répéter ce que je vous disais ici : traiter la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le tout mis en perspective….les lignes parallèles à l’horizon, donnent l’étendue….Les lignes perpendiculaires à cet horizon donnent la profondeur. »

Exter était parfaitement à même de mesurer la portée de cette méthode, qui revêtait alors le prestige d’une révélation.
Ses œuvres indiquent que sa réaction fut progressive. Après une période d’étude et même d’adhésion, elle prit cependant du recul.
La palette du cubisme était austère, on le sait : des gris, des bruns, des tons neutres, la valeur plutôt que la couleur. Comme le dit un observateur, « l’époque était beige ». Exter, inscrite à l’Académie de la Grande Chaumière, y suivait alors les cours du portraitiste Caro Delvall. Peu après son entrée à l’atelier, rapporte son biographe, le critique Jacob Tugenhold, son professeur lui reprocha l’outrance de sa palette .

Les échanges furent sans doute vifs, car Tugendhold parle d' »esclandre ». Exter quitta l’atelier incontinent. Sans doute conçut-elle alors ses premières réserves sur l’enseignement dispensé à Paris au début du XXe siècle.
Elle se mit en quête de méthodes moins conformistes. Tugenhold observe que les personnalités qui sortent du rang sont sanctionnées ou doivent se démettre.
Or, on ne pouvait attendre d’Exter ni soumission ni démission.

Dès 1907, en effet, elle voyagea entre la Russie et la France. Elle avait alors vingt-cinq ans. Elève de Fernand Léger, elle rapporta à ses amis russes les premières photos des Ïuvres cubistes de Picasso. Elle a élaboré des systèmes sur lesquels la peinture, le théâtre, le cinéma, le ballet, ont fondé leurs genèses au cours du XXe siècle et a ainsi révolutionné la mise en scène, aux côtés d’Alexandre Tairov, au Théâtre Kamerny de Moscou par ses décors géométrisants. Expatriée en France en 1924, celle qui fut le compagnon de route de Kandinsky, Chagall et de Zadkine, mourut dans sa patrie d’adoption le 17 mars 1949.

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